dimanche 5 décembre 2010

Je suis un cycliste, donc je suis.

Les fonctionnaires ou dits spécialistes embauchés par eux pour concevoir nos infrastructures de transports actifs, me disent parfois ''je sais, je suis un cycliste'' donc j'ai influencé les choix.

Je suis un cycliste. Je n'ai pas fait le Mont Ventoux, ni le Grand Tour de VQ, ni fait de la pédale en Urope. Je prends mon vélo pour relaxer ou aller au travail de temps en temps. Je n'ai jamais consciemment argumenter que j'avais la science infuse, que j'avais toujours raison et voulu imposer mes idées à moi. Il y a probablement 50-100 types de cyclistes (oui, je suis généreux, c'est probablement plus près de 10). Que voulons-nous? Développer une élite cycliste comme le veux les organismes de loisirs et sports? Encourager et encadrer les nouveaux cyclistes et ceux qui songent de plus en plus à enfourcher une bécane?

Je professe la consultation de tous les cyclistes et peut-être un nivellement par le bas dirons certains. Ces certains de toute façon font leur 100-150 kms par jour en se foutant plus ou moins des gens (on le voit sur les rues et sentiers), ils vont en Urope, sont des bike snobs, des MAMILS, etc. Ça fait populisse, m'enfin.

Tout ça pour vous dire, ce sont vos sentiers et pistes, payés par vous, pour vous et vos enfants. Ne me laissez pas décider pour vous et ne laisser pas les fonfons décider pour vous.

DEVENEZ BÉNÉVOLES, joignez un groupe d'intérêt, passer le mot à votre conseiller qu'il y a des gens qui se fendent le popotin pour aider la SOCIÉTÉ et réduire les dépenses de la ville.  Proposer à votre conseiller de faire un tour du quartier ensemble.  Les bottines doivent suivre les babines et non pas mettre des rustines sur les babines!  

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