vendredi 6 septembre 2013

Du juteux de Vélo Québec

Danger:  j'exprime içi une opinion coup de gueule et coup de pied au cul.


Vous savez que je ne porte pas tellement Vélo Québec dans mon coeur. Je n'ai jamais critiqué leurs connaissances techniques, reconnues mondialement, mais plutôt leur façon de travailler et leur abandon des régions.  Faut dire qu'en Outaouais, on ne s'aide pas du tout, trop confortable dans nos souliers de snobs qui se rappellent le bon vieux temps d'il y a 30-35 ans (les vieux chantres de Hull).  Je suis le seul activiste depuis des années mais je commet le délit de sale gueule régulièrement.  Que voulez-vous, j'ai de la misère avec les bons gars, les saints, et ne suis pas du tout un mouton.  

Mais je souligne ici leur toute récente initiative, un mémoire sur l'avenir du vélo dans les villes québecoises.

http://www.velo.qc.ca/fr/Point-de-vue-Infolettre-Velo-Quebec-septembre-2013

(Du communiqué)

En vue des élections municipales du 3 novembre prochain, Vélo Québec a rendu public ses attentes et ses espoirs en vue de rendre les municipalités du Québec plus conviviales et sécuritaires pour les cyclistes. 

Celles-ci reposent sur deux grandes propositions:
  1. Accroître significativement la part du vélo dans les déplacements des Québécois en visant 5% pour l’ensemble des villes du Québec
  2. Investir dans les aménagements cyclables et la modération de la circulation.

(BTW, 5% c'est pas assez.  Ottawa vise 8%)

Quelle ne fut pas ma stupeur et joie de voir que VQ ''blaste'' l'administration au pouvoir de la Ville !  Pas bon pour des futurs contrats si on change pas de Maire.  J'ai maintes fois rapporté cela dans ce blogue, je n'en ajouterais pas plus.

Voici maintenant la juteuse tomate:

http://www.velo.qc.ca/files/file/memoires/VQ_VeloAvenirVilles2014-2021.pdf

(pages 7-8)

Bien que les villes de Gatineau et d’Ottawa soient liées à bien des égards dans la vie de tous les jours, les parts modales du vélo à Gatineau sont continuellement en deçà de celles d’Ottawa. Bien que comparables, voire supérieurs, à d’autres villes du Québec (Sherbrooke et Québec,
notamment), les modes actifs à Gatineau n’atteignent tout simplement pas les niveaux attendus d’une ville qui était à la fin des années 1980 l’un des fleurons du Québec en la matière. Pourtant, le potentiel est grand et toujours présent.  Près du tiers des travailleurs (32 %) habitent à moins de 5 kilomètres de son lieu de travail : ce qui représente 36 000 personnes. si on considère qu’un fort pourcentage des déplacements à vélo (88 %) se fait sur le réseau cyclable, on peut penser que l’amélioration et l’augmentation du
réseau cyclable vers les lieux de destination pourrait convaincre un certain nombre de citoyens de se mettre au vélo pour les déplacements vers le travail, les études et les courses!  Dans le diagnostic posé dans le document de consultation de la ville sur le Plan de déplacements durables, on souligne
que «la faible part de marché des actifs reflète une forme et un design urbains encore axés sur l’automobile (...)». Nous ajouterons que la Ville de Gatineau est probablement bien intégrée au réseau de sentiers récréatifs de la Commission de la Capitale nationale, mais qu’en revanche, la géométrie
des voies automobile au centre et à proximité du centre-ville laisse très peu de place à la circulation à vélo.    (texte intégral)


La partie sur Gatineau aurait été écrite avec la collaboration d'Action Vélo Outaouais, organisme dont j'ai travaillé à la création, qui sort enfin de sa torpeur fonctionnaire provincial (à cause d'organismes régionaux qui sont pas mal fessier et de cardinaux papalisables). 


Haaa, ça fait du bien !  Je cherche un veste en kevlar maintenant, une offre?

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